Sniper Elite: Resistance promettait de nous replonger dans l’univers palpitant des tireurs d’élite pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, malgré l’introduction d’un nouveau protagoniste et quelques ajustements, cette nouvelle itération peine à se démarquer de ses prédécesseurs. Voici notre analyse complète.
Un nouveau héros, mais peu de nouveautés
Dans Sniper Elite: Resistance, les joueurs incarnent Harry Hawker, un personnage déjà familier pour les vétérans de la série grâce à son rôle dans le mode coopératif des jeux précédents. Bien que l’idée d’un nouveau protagoniste soit alléchante, Hawker n’apporte guère de fraîcheur au gameplay. Les missions se déroulent en parallèle des événements de Sniper Elite 5, et s’articulent autour de l’élimination d’une nouvelle arme secrète nazie.
Des mécaniques de jeu inchangées
Malheureusement, Sniper Elite: Resistance ne propose que peu de nouveautés en termes de gameplay. Les fans de la série retrouveront les mêmes mécaniques de tir, avec très peu d’améliorations notables. Les missions, bien qu’elles soient variées, manquent de profondeur et de diversité, ce qui peut donner une impression de déjà-vu. En effet, les décors réutilisés et les objectifs similaires à ceux des opus précédents n’aident pas à renouveler l’expérience.
Points forts et faibles : Une expérience équilibrée
Ce jeu reste néanmoins fidèle à sa réputation avec ses célèbres caméras à rayons X, qui apportent toujours une satisfaction visuelle lorsqu’un tir bien placé atteint sa cible. De plus, le mode co-op et les invasions par des snipers ennemis ajoutent une dimension stratégique intéressante aux missions, rendant chaque partie unique et imprévisible.
Des graphismes inégaux
Quant à l’aspect visuel, Sniper Elite: Resistance déçoit quelque peu. Bien que certains paysages soient magnifiques, les modèles des personnages manquent de réalisme et semblent parfois figés. Les visages des ennemis, en particulier, peuvent paraître étrangement inanimés, ce qui nuit à l’immersion globale du jeu.
Des modes annexes qui sauvent la mise
Outre la campagne principale, Resistance propose des modes secondaires qui méritent l’attention. Le mode Invasion, par exemple, permet aux joueurs d’entrer dans la partie d’un autre joueur en tant que tireur d’élite adverse, ajoutant une couche de tension et de stratégie qui peut transformer l’expérience de jeu. Le mode No Cross PvP, quant à lui, offre un duel haletant de snipers, où chaque erreur peut être fatale.
Propaganda missions : Un ajout dispensable
Enfin, les missions Propaganda, débloquées en trouvant des affiches de propagande dans la campagne, apportent des défis supplémentaires mais ne parviennent pas à captiver durablement. Ces missions bonus, bien que divertissantes, manquent de profondeur et d’originalité pour justifier une rejouabilité répétée.
En résumé, Sniper Elite: Resistance est un jeu qui saura séduire ceux qui découvrent la série pour la première fois, mais qui pourrait laisser sur leur faim les vétérans en quête de renouveau. Avec une mécanique de jeu éprouvée mais peu innovante, il est clair que Rebellion devra apporter plus de fraîcheur et d’audace pour les futures itérations. Néanmoins, si vous cherchez un peu de confort vidéoludique à travers des mécaniques familières, Resistance pourrait bien vous satisfaire.
